jeudi 14 février 2013

Séquence 0.2 : Web 2.0, Web 3.0


Pour la première séquence du cours "Web 2.0 et usages dynamiques", j'ai tenté de répondre à la question : évolution du Web : où en est-on? 
Cette recherche m'a permis de prendre conscience de l'évolution exponentielle des technologies, applications et services liés au Web, mais surtout de l'implication croissante des usagers.
Le Web est maintenant une entreprise collective au sein de laquelle tout le monde peut être acteur : toutefois, restons vigilants à la gestion de notre identité numérique et à la sécurité de nos données.
Les débuts du Web : le Web 1.0
Il y a plus de 20 ans, Tim Berner’s Lee a lancé l’idée du Web [1]. Il envisageait alors la création d’un dispositif technologique permettant de mettre à disposition, lier et partager des documents sur un réseau de machines connectées [2]. C’est la naissance du Web de documents ou Web 1.0, avec ses 4 composantes [3] : un protocole de communication : http, un mécanisme d'identification : URL, un principe de mise en relation des documents : l'hypertexte et un langage d’encodage des documents : HTML. 
Le Web 1.0 est statique. On peut comparer sa structure à une pyramide : la diffusion de documents se fait d’un webmaster à plusieurs utilisateurs peu actifs car ne pouvant interagir hormis sur les forums ou via les boîtes mail.
Le Web 2.0 : l’utilisateur acteur
A partir de 2003, l’utilisateur devient un acteur dynamique du Web : il peut interagir avec les informations par des commentaires, des tags. Il peut aussi s’approprier des outils permettant de publier des contenus à travers les blogs, les wikis, de partager des photos ou des vidéos via des sites tels que Youtube ou Flickr, ou toute autre information via les réseaux sociaux. Grâce au phénomène de syndication (flux RSS), il peut aussi se tenir informé en temps réel des parutions sur des thèmes choisis. 
Les internautes deviennent alors une source d’informations : c’est le concept d'intelligence collective. Tim O’Reilly a posé les principes du Web 2.0 en insistant sur cette notion : « Le web 2.0 repose sur un ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la syndication et la coopération des données et des services. Le web 2.0 c’est le moment où les gens réalisent que ce n’est pas le logiciel qui fait le web, mais les services.» [4]
A l’aube du Web 3.0 : quand le Web sera relié au monde réel
Le terme Web 3.0 (Web sémantique, Web de données, Linked Data) est apparu pour la 1ère fois en 2006 [5], mais déjà en 1994 lors de la première conférence www à Genève, Tim Berner’s Lee évoquait l’intérêt d’une évolution d’un Web de documents à un Web de données où les machines seraient capables de comprendre un langage commun et de relier les données du Web au monde réel [6]
C’est en 2001 [7] que naît officiellement le Web sémantique, lorsque que Tim Berner’s Lee explique que les données doivent être traitées directement et indirectement par des machines pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances. La notion d‘intelligence artificielle intervient alors dans ce concept puisque sont envisagés l’intégration de données connectées et des moteurs de recherche intelligents. 
L’ère du Web 3.0 débute. C’est un Web sémantique capable de comprendre le sens des pages recherchées et de faire des liens avec de l'information de même nature se trouvant ailleurs sur le réseau. En tenant compte de notre navigation et de notre profil numérique, il nous propose des recherches associées aux nôtres, des réponses aux requêtes plus intelligentes. Les recherches ne sont donc plus linéaires, mais les données sont assemblées, classées pour donner un résultat cohérent. Il augmente encore ainsi le pouvoir de l’usager et la participation collective, en se reliant au monde réel par le Web des objets et avec une véritable nouveauté : la 3D en temps réel [8]
Ces évolutions nécessitent et nécessiteront une évolution technologique en termes de langage et d’applications, et la gestion de la sécurité sera certainement un véritable défi. Le Web est un univers en perpétuelle expansion [9] et  le Web 3.0 va permettre un rapprochement déjà débuté, dans lequel nous allons être immergés [5] : l’Internet classique, l’Internet mobile et l’Internet des objets. L’Internet sera présent partout et la notion d’identité numérique au cœur de celui-ci.  

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