samedi 23 février 2013

Séquence 4 : le microblogging


Le microblogging désigne l’activité de création de contenus courts sur des outils de type Twitter. Un micro-blog permet de poster un message de moins de 200 caractères en général, 140 pour Twitter.
Lorsque l'on utilise Twitter, on possède une page où l'on agrège en une liste les messages des personnes que l'on décide de suivre. Ces messages sont ordonnés par date de publication et affichés en temps réel dès leur publication. Ils sont nommés des tweets ou twits (gazouillis).
On trouve dans le microblogging, des suiveurs et les suivis. Le suiveur (follower) est celui qui s'abonne aux messages de quelqu'un, le suivi (followed). 
J'ai crée dans le cadre de la séquence 4.1, un compte Twitter que j'ai lié à mon e-portfolio et à mon compte Scoop it! Ceci me permet de tweeter les ressources que j'agrège avec Scoop it! et donc de les communiquer instantanément.


En terme d'application pédagogique, on peut envisager une multitude d'utilisations du microblogging. On peut en effet demander aux apprenants de twitter en classe ou hors classe en fonction d'une consigne, d'une question de l'enseignant, d'une ressource diffusée.

En me limitant à l'enseignement de l'informatique et de la communication via les TIC, j'ai pensé par exemple utiliser cet outil pour travailler sur les images numériques. Après avoir étudié ce thème en cours, il permettrait aux élèves de publier des liens de sites proposant des images numériques libre de droit.
Lors de la découverte et l'initiation aux logiciels de bureautique (traitement de texte, tableur...), il serait possible de demander aux élèves de chercher par eux-mêmes une manipulation ayant un objectif précis (insérer une image dans un document de traitement de texte par exemple), et de twitter leur découverte afin que l'ensemble de la classe en prenne connaissance et l'applique.
Lorsque je travaille sur les Wikis, utiliser le microblogging me permettrait d'adopter une approche plus constructiviste que celle utilisée jusqu'alors en leur demandant de faire eux-mêmes des recherches en cours et hors classe sur la définition d'un Wiki, ses applications, ses limites, ses règles, puis de les synthétiser et les publier afin de construire eux-mêmes leur cours en collaboration.
De la même façon, j'envisage de demander aux apprenants de publier leurs définitions des droits d'auteurs, du copyright, de l'identité numérique.
Travailler en classe sur l'analyse d'un outil du web 2.0 en demandant aux apprenants d'étudier différents points sur ce thème et de mutualiser le fruit de leur recherche via Twitter, peut aussi être une application intéressante.
Je pourrais aussi utiliser le microblogging pour permettre aux élèves de réfléchir à leur utilisation du web en leur demandant d'analyser et publier pour quelles raisons on écrit sur Internet, dans quelle situations, de quelle manière.


Du côté de l'enseignant, Twitter permet de publier des liens vers des ressources complémentaires et permettre aussi un suivi régulier et direct du travail des élèves.



Twitter introduit donc véritablement de l'interactivité en classe et constitue un outil de communication horizontale entre apprenants et verticale entre apprenants et enseignants, en classe et hors classe.

Il permet aux apprenants de s'entraîner à prendre des notes et de s'exprimer de façon synthétique du fait de la limitation des messages à 140 caractères.
Pour les élèves ayant des difficultés à s'exprimer à l'oral, utiliser cet outil leur permet de prendre part activement au cours sans appréhension.
L'apprenant devient alors véritablement acteur de sa formation. Les apprentissages et les ressources peuvent être mutualisés et valorisés. De plus, Twitter étant un média public, il permet à l'élève d'être lu et ainsi d'être valorisé. Cela implique aussi que les jeunes soient plus attentifs à leur syntaxe, leur orthographe, leur manière de s'exprimer.

A la lecture des différentes applications possible du microblogging à l'enseignement de l'information et de la communication via les TIC, il me semble important de définir a priori une charte d'usage claire pour les apprenants.
De plus, il me semble que l'accès personnel à Internet peut constituer parfois un frein à l'utilisation de cet outil car tous les élèves ne disposent pas de smartphone ou même de poste informatique.

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